Essentielle en Polynésie, la pirogue à balancier, appelée « va’a » permettait à l’origine, de voyager d’île en île et de pratiquer la pêche sur le lagon et en pleine mer. Ces embarcations étaient construites avec des matériaux d’origine végétale comme les cordages en bourre de coco, la coque à partir de troncs d’arbres et la voile en feuilles de pandanus. Aujourd’hui, le va’a est devenu notre sport «  national  ». On rame le matin, entre midi et deux ou le soir au coucher du soleil. Il y a des clubs de va’a dans toutes les communes. Parmi les compétitions emblématiques de cette discipline, figure la Hawaiki Nui Va’a en octobre ou novembre qui relie les îles de Huahine, Raiatea, Taha’a et Bora Bora.

La pirogue à balancier, communément appelée « va’a », occupe une place essentielle au cœur de la vie en Polynésie. À l’origine, elle représentait le moyen de transport privilégié pour les déplacements entre les îles, ainsi que pour la pratique de la pêche, que ce soit dans le lagon calme ou en haute mer agitée. Ces embarcations traditionnelles étaient fabriquées avec des matériaux issus de la nature, tels que des cordages en bourre de coco, des coques élaborées à partir de troncs d’arbres et des voiles confectionnées en feuilles de pandanus.

De nos jours, le va’a a évolué pour devenir le sport national incontesté en Polynésie. Les habitants locaux se livrent à cette activité en pagayant le matin, à l’heure du déjeuner ou en soirée au coucher du soleil. Des clubs de va’a sont présents dans toutes les communes, reflétant l’engouement généralisé pour cette discipline qui va au-delà de la simple tradition.

Parmi les compétitions emblématiques qui mettent en lumière l’importance du va’a, la Hawaiki Nui Va’a, organisée en octobre ou novembre, tient une place particulière. Cette course mythique relie les îles de Huahine, Raiatea, Taha’a et Bora Bora, offrant aux rameurs l’opportunité de naviguer à travers les eaux cristallines de ces îles paradisiaques. La Hawaiki Nui Va’a est bien plus qu’une simple compétition sportive, elle incarne l’esprit d’unité, de compétition et de célébration de la culture polynésienne, renforçant ainsi le lien indissociable entre le va’a et l’identité de la Polynésie française.