Rédaction : Paul Meneau
Vêtement emblématique des îles, mondialement connu, le pareo (pareu en tahitien) demeure une pièce très prisée au quotidien par les Polynésiens. Historiquement, avant l’arrivée des Européens, la population locale se vêtait exclusivement de matériaux naturels tels que des fleurs, des feuilles et des écorces transformées en un textile végétal appelé le tapa. Selon les récits des navigateurs du XIXe siècle, les Polynésiens portaient fréquemment des pagnes de tapa, largement répandus dans une grande partie du Pacifique.
Par la suite, l’introduction du tissu par les Européens a rapidement remplacé ces pratiques. Malgré cela, le pareo, un simple morceau de tissu coloré orné de motifs végétaux et floraux, est demeuré la base de la garde-robe pour une grande partie de la population, surtout dans les îles.
Ce vêtement demeure l’un des plus faciles à porter, que ce soit à la maison ou à l’extérieur, apprécié aussi bien par les femmes que par les hommes, les jeunes et les moins jeunes. Il a même acquis le statut de symbole de liberté et de détente. Le pareo, une pièce rectangulaire ou carrée, de deux à trois mètres de long, qui se décline dans une multitude de motifs et de couleurs. Il offre des possibilités infinies d’attaches, en jupe, en robe nouée derrière le cou, en short pour les hommes, en combinaison, avec des versions couture ou décontractées, idéales pour la plage ou la ville.
Les pareos sont disponibles à la vente dans toute la région, que ce soit dans les boutiques d’hôtels, sur les marchés, les supermarchés ou les boutiques de souvenirs. Des ateliers sont également proposés aux touristes pour apprendre l’art de la peinture sur pareo.